Et si on changeait de rythme et de vie ? C’est l’utopie réaliste sur laquelle se construit le roman d’Hadrien Klent, Paresse pour tous, comme un hymne à repenser notre société, tout en douceur.

Paresse pour tous

Et si on travaillait 3 heures par jour ?

A travers son roman Paresse pour tous, Hadrien Klent nous invite à réfléchir à une nouvelle organisation possible, qui privilégie le temps libre et le bien être en travaillant 3 heures par jour.

Si cette configuration peut sembler utopique au début du roman, nous réalisons très vite que ce mode d’organisation peut tout à fait devenir réalité.

Le personnage d’Emilien Long

Emilien Long, prix Nobel d’économie français avec son essai travailler moins pour gagner plus, analyse les évolutions de la productivité au cours des siècles passés jusqu’à nos jours.

Quarantenaire, séparé, père de 2 jumeaux, il se ressource dans la Calanque de Sormiou, près de Marseille, un des endroits habités les plus sauvages de France, afin d’écrire son nouveau livre.

C’est lors du confinement du printemps 2020, ou « prenez soin de vous » devient l’expression quotidienne, qu’Emilien Long se questionne :
Pourquoi ne pas tout le temps prendre soin de soi, des autres, de la planète où l’on vit ? Pourquoi continuer de travailler tant ?

Une véritable prise de conscience des changements qui s’imposent :
« Redonner aux gens le droit à la paresse, au non-travail, le droit de vivre, en dehors de l’obligation et du productivisme ».

Inspirations et références

Inspiré par Paul Lafargue et son célèbre écrit, Le droit à la paresse, ainsi que des références comme Guy Debord, Sènèque, Bertrand Russel, John Maynard Keynes ou encore Arthur Rimbaud, il écrit son nouveau livre consacré à la paresse : Le droit à la paresse au XXIe siècle.

(…) c’est un objet petit, léger, médiocre en densité, en résistance des matériaux : il ne tient le choc ni face à l’eau, ni face au feu. Mais c’est un objet infini, dans le temps si l’on s’en occupe avec attention, et dans ce qu’il peut apporter au monde s’il a été écrit avec l’intelligence, l’humilité et l’énergie nécessaires : un livre, ce livre Le droit à la paresse au XXIème siècle.

A propos des livres, page 30

(…) c’est un objet petit, léger, médiocre en densité, en résistance des matériaux : il ne tient le choc ni face à l’eau, ni face au feu. Mais c’est un objet infini, dans le temps si l’on s’en occupe avec attention, et dans ce qu’il peut apporter au monde s’il a été écrit avec l’intelligence, l’humilité et l’énergie nécessaires : un livre, ce livre Le droit à la paresse au XXIème siècle.

A propos des livres, page 30

Ce livre d’Emilien Long remporte un nouveau succès. Il est aussi l’occasion de lancer un vrai débat de société, et révolutionne la vision du travail et du temps libre.

Il démontre notamment qu’il est économiquement viable de travailler trois heures par jour, de limiter les écarts de salaires avec un ratio de un à quatre, et d’améliorer considérablement la santé des salariés et de la société.

Ralentir le rythme ?

Le droit à la paresse, le droit au temps libre

Il propose de « changer radicalement les pratiques du temps de travail sans nuire à la compétitivité ni à la protection sociale« .

(…) ce n’est ni la flemme, ni la mollesse, ni la dépression. La paresse, c’est tout autre chose : c’est se construire sa propre vie, son propre rythme, son rapport au temps – ne plus le subir.

Définition de la paresse d’Emilien long

(…) on a qu’une vie, vous ne pouvez pas perdre votre temps pour la gagner, il est temps de vivre


La paresse c’est le temps libre, Emilien Long souhaite « apporter une preuve réelle, avec des données chiffrées, qu’il est possible d’arriver en France à une journée de travail de trois heures« .

Sa devise est simple : « Liberté, égalité, fraternité, paresse« .

La paresse comme une idée de liberté, de la non-soumission aux contraintes du travail productiviste.

La paresse est une idée digne des Lumières ?

Le droit à la paresse au XXIème siècle : c’est une idée lumineuse, une notion presque poétique, un projet charnel.

La route vers l’élection présidentielle

Porté par ses amis, il devient candidat aux élections présidentielles de 2022, il a 542 jours pour obtenir les 500 signatures et préparer sa candidature.

Entouré de sa fidèle équipe de 8 personnes (Johanna, Alphonse, le Baron, Eva, Nasser, Marguerite, Rémi, Souleymane), sa joyeuse troupe aux personnalités très variées, créatives et sympathiques, nous assistons aux réunions depuis le QG marseillais, interviews, débats, entretiens, meetings.

Sa candidature est audacieuse face aux critiques et attaques des partis adverses. Nous suivons avec haleine les moments clés de la campagne d’Emilien Long ainsi que les réactions positives du public.

Sa campagne est également novatrice, loin des projecteurs et mises en scène médiatique “je ne souhaite pas me soumettre aux règles du jeu politique, je souhaite lui imposer les miennes”.

pause en gare

Ses principaux projets

L’antiproductivisme

Il est contre la productivité à outrance “je suis contre la productivité , contre le fait que de nouvelles inventions sont nécessaires, utiles. Je suis pour un moratoire sur une série de technologies : la 5G, les nanotechnologies, contre le transhumanisme, contre le nucléaire évidemment”.

En matière d’écologie

L’interdiction totale des néonicotinoïdes, fongicides, herbicides, pesticides, la plantation de 10 milliards d’arbres sur 5 ans, la multiplication d’espaces entièrement sauvages, la dénucléarisation…

Vélo

Privilégier les déplacements en vélo et transports en commun, sachant que 50% des Français habitent à moins de huit kilomètres de leur lieu de travail, en multipliant le nombre de voies vertes, d’aides à l’achat des vélos, en acceptant de changer de modèle de société.

Sortir du déni d’une société qui s’épuise, qui épuise ses ressources, qui épuise ses habitants

Il prône LE TEMPS DE VIVRE !

Une réalité possible

Paresse pour tous est une œuvre romanesque fascinante, l’auteur Hadrien Klent réussit à créer une histoire captivante autour des problèmes actuels et des espoirs pour un avenir meilleur. Il nous emmène loin dans nos réflexions et interrogations.

A la fois joyeux et distrayant, ce livre conjugue humour et optimisme. Véritable bouffée d’oxygène, il ouvre le champ des possibles vers une nouvelle organisation de notre société, de la politique, de l’écologie, des libertés et de nombreuses réflexions autour de l’économie et du bien-être social.

Les idées mises en avant encouragent un dialogue sérieux et constructif, permettant d’envisager des alternatives audacieuses aux modèles actuels.

Et si la fiction devenait réalité, si ce livre devenait un véritable programme électoral ?

Slow et paresse pour tous

La vie est à nous (la suite)

Nous sommes allés à la rencontre d’Hadrien Klent pour son 2e opus, La vie est à nous. C’est par ici :

Lien web

Paresse et lecture

Les livres d’Adrien Klent et quelques lectures en lien avec la thématique des deux romans :

Paresse pour tous, Adrien Klent

Paresse pour tous

Paresse générale ! Et si on ne travaillait que trois heures par jour ?

Paresse pour tous : un roman espiègle qui offre le portrait d’une France qui se remet en marche, mais pas du tout comme certains voudraient. Et si on ne travaillait que trois heures par jour ?
Telle est la proposition qu’Emilien Long, prix Nobel français d’économie, fait dans son dernier ouvrage, Le Droit à la paresse au XXIe siècle.

Très vite, portée par la renommée de l’économiste et le sérieux de ses analyses, l’idée fait son chemin dans le débat public. Moquée par les uns, portée au nues par les autres, elle se retrouve au bout du compte débattue dans toutes les rédactions, sur tous les plateaux télé. En quelques jours, elle devient le sujet sur lequel tous doivent se prononcer. Et si un autre monde était possible ? L’ampleur du phénomène est tel qu’Emilien Long, pris de court par le succès colossal de son livre, se voit poussé par ses proches à l’élection présidentielle de 2022.

L’enjeu est simple : changer de modèle de société, sortir d’un productivisme morbide pour redécouvrir le bonheur de vivre. Paresse pour tous est un roman espiègle. Fort d’une érudition jamais pédante et de clins d’oeil taquins à nos choix de vie, il rend crédible une utopie, celle d’une société qui renverse ses priorités et prend le temps d’exister.

Après La Grande Panne, roman d’une France qui se retrouvait à l’arrêt, Hadrien Klent nous offre cette fois-ci avec le même humour le portrait d’une France qui se remet en marche, mais pas du tout comme certains voudraient.

Paresse pour tous, un roman d’Hadrien Klent, avec la contribution d’Alessandra Caretti

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La vie est à nous

Paresse pour tous avait fait rêver avec un candidat à la présidentielle qui proposait qu’on ne travaille plus que 3 heures par jour. Avec La Vie est à nous, le rêve est devenu réalité, et c’est notre rapport au politique, toute notre vie, qui s’en trouvent changés.

Qui aurait pu croire qu’on ne travaillerait plus que 3 heures par jour ? C’est pourtant bien ce qui arrive aux Français depuis la victoire à l’élection présidentielle de l’économiste Emilien Long, qui a osé légaliser le droit à la paresse.

Mais dans une société libérée du joug du travail contraint, plus solidaire et horizontale, il reste bien des obstacles : lobbys agressifs, nantis révoltés, nostalgiques du monde ancien et opposants politiques démagogiques font feu de tout bois pour mettre à bas ce nouveau système.

Ce nouveau président de la République peut-il vraiment inverser les priorités de notre société ? Y compris en remettant en cause sa propre place ?

Partisan d’une utopie réaliste, Hadrien Klent nous avait proposé dans Paresse pour tous la vision réjouissante d’une société s’émancipant des mythologies du monde capitaliste.
Avec La Vie est à nous, il convoque le souvenir du Front populaire pour rappeler qu’il est possible de faire de la politique d’une façon radicalement différente. Jusqu’à nous interroger sur notre rapport infantile au pouvoir : et s’il était temps de s’attaquer au fantasme, répandu en dictature comme en démocratie, de l’homme providentiel ?

La vie est à nous, un roman d’Hadrien Klent

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La vie est à nous, Adrien Klent
l'an 01, Gébé

L’an 01

L’An 01, livre, film, philosophie mythiques de l’après 68, dans une version augmentée de nombreuses pages du Charlie Hebdo de l’époque.

Si le monde avait fait comme le disait alors Gébé, on n’en serait pas là. Il n’est peut-être pas encore trop tard. Utopie ? Ou bientôt simple bon sens ? En tout cas un livre indispensable à tous niveaux.

L’an 01 narre un abandon utopique, consensuel et festif de l’économie de marché et du productivisme. La population décide d’un certain nombre de résolutions dont la 1ère est « On arrête tout » et la 2e « Après un temps d’arrêt total, ne seront ranimés que les services et les productions dont le manque se révélera intolérable ». L’entrée en vigueur de ces résolutions correspond au premier jour d’une ère nouvelle, l’An 01.

L’an 01, Gébé (BD et film de Jacques Doillon, Alain Resnais et Jean Rouch)

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Le droit à la paresse

Pourquoi devons-nous travailler ?

Paul Lafargue (1842-1911) tente de comprendre l’amour absurde du travail, « cette étrange folie qui possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste « .

Dénonçant un illusoire droit au travail qui n’est pour lui que droit à la misère, Lafargue soutient qu’une activité proprement humaine ne peut avoir lieu que dans l’oisiveté, hors du circuit infernal de la production et de la consommation, réalisant ainsi le projet de l’homme intégral.

Relire Le Droit à la paresse nous rappelle que la liberté d’employer le temps est fondamentale.

Le droit à la paresse, Paul Lafargue

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droit à la paresse, Lafargue
une époque formidable, Reiser

On vit une époque formidable !

Reiser observe son époque, et c’est pas du joli !

C’est la crise, c’est le bordel : Reiser est désabusé, mais heureusement, il a pris le parti de toujours se marrer ! Impôts injustes, climat social, inégalités, crises de foi, pollution, consumérisme… Heureusement qu’il était là pour rire des problèmes de la société et les tourner en dérision afin de nous renvoyer notre responsabilité à la figure…

Sorte d’équivalent graphique d’un Coluche (avec qui il a d’ailleurs créé les Sales Blagues), il apportait le recul intelligent de son trait qui fait mouche !

Reiser croquait les gens ordinaires avec un humour très cru pour l’époque, et souvent avec un mauvais goût assumé, sans jamais s’autocensurer et en riant aussi bien de la misère que de la mort, mais surtout, d’abord et avant tout, de la connerie humaine.

Il a reçu le Grand Prix de la Ville d’Angoulême en 1978 pour l’ensemble de son œuvre. Il a disparu prématurément en 1983.

Voici une nouvelle réédition des indémodables et inclassables œuvres du grand Reiser.

On vit une époque formidable, une bande-dessinée de Jean-Marc Reiser

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