La France, pays touristique par excellence ? Alors que près de 70% des français partent en vacances chaque année, le tourisme international représente quant à lui environ 8% du produit intérieur brut (PIB) national. Cependant, cette attractivité ne doit pas occulter les certaines réalités concomitantes d’un réel succès.
Des infrastructures inégales aux problèmes liés au surtourisme en passant par des déprédations croissantes, zoom sur une situation paradoxale qui entrave une expérience touristique de qualité pour tous les visiteurs étrangers comme nationaux.
Avec 60% des français qui voyagent uniquement ou en partie sur le territoire national et 100 millions de visiteurs, le succès touristique de la France est incontestable. Outre une forte concentration sur les côtes méditerranéennes et Atlantique, les stations de ski et les villes historiques dont principalement Paris, voici quelques obstacles à un tourisme optimal sur le territoire hexagonal.

Le challenge numérique dans l’expérience touristique
Le numérique est devenu un outil essentiel pour les touristes, de la planification des voyages à la réservation d’activités ou la recherche d’informations sur place. Cependant, plusieurs contraintes subsistent en France, compromettant parfois l’expérience des visiteurs.
D’abord, il y a l’accès à Internet, très inégalement réparti sur le territoire. Malgré les progrès en matière de couverture réseau, certaines zones rurales ou montagneuses demeurent des zones blanches, privées de connexion fiable : il n’est pas rare de passer d’une zone 5G à 2G, entre votre gare d’arrivée et le gîte en campagne, malgré une fin nationale du bas-débit prévue pour 2026. Cette situation est particulièrement problématique pour certains touristes étrangers, notamment urbains, habitués à une connexion Internet quasi omniprésente. De plus, le Wi-Fi gratuit reste une rareté sur l’ensemble du territoire particulièrement rural, avec quand il existe une qualité insuffisante et un accès inutilement complexe.
Ensuite, la question de la cybersécurité inquiète certains voyageurs. Les connexions Wi-Fi publiques non sécurisées peuvent exposer les utilisateurs à des risques de piratage ou de vol de données. En parallèle, les escroqueries en ligne, notamment sur des plateformes de location ou de réservation peu fiables, constituent un véritable danger pour les touristes. En complément d’une attention particulière à choisir des sites sécurisés, de préférence avec un réseau privé virtuel, comme expliqué dans cet article d’ExpressVPN.
Enfin, les plateformes et applications numériques ne sont pas toujours intuitives pour les visiteurs non francophones. Avec des traductions souvent partielles, la complexité des interfaces de certaines applications de transport est régulièrement critiquée, notamment en raison d’erreurs de navigation ou de difficultés dans la gestion des correspondances. Les sites web des offices de tourisme ressemblent souvent à un catalogue de photographies et de superlatifs avec annuaire, sans toujours se préoccuper des besoins réels pour les touristes sur le terrain. De même, les informations sur les transports locaux ou les petits opérateurs ne sont pas centralisées, obligeant les touristes à jongler entre plusieurs outils pour organiser leurs déplacements.
Dans ce contexte, centraliser et clarifier l’offre numérique apparaît comme une priorité. Plusieurs acteurs, qu’il s’agisse des collectivités locales ou des grandes entreprises du secteur, se mobilisent déjà pour proposer des plateformes multilingues plus accessibles et plus sûres. Pour autant, la route est encore longue afin de garantir une expérience touristique fluide et connectée sur l’ensemble du territoire français, à l’instar par exemple du Danemark, où chaque village dispose d’un accès WI-FI public fonctionnel avec des informations touristiques en plusieurs langues.

Les contraintes liées aux infrastructures de transport
L’un des principaux obstacles au tourisme de qualité en France réside dans les infrastructures de transport. Si les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille disposent de réseaux efficaces, tels que les TGV, métros ou tramways, une grande partie du territoire, notamment les zones rurales, souffre d’un accès limité et complexe à la mobilité publique. Les voyageurs étrangers et même français peuvent être déroutés par la complexité tarifaire, le manque de clarté et d’interopérabilité dans les offres de transport en commun, renforçant parfois le choix d’un véhicule de location ou personnel.
Selon une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), plus de 20 % des Français vivant dans des zones rurales n’ont pas accès à un transport en commun à moins de 15 minutes de leur domicile. Les touristes étrangers sont souvent confrontés à des difficultés similaires lorsqu’ils souhaitent explorer des destinations éloignées des grandes agglomérations. Par exemple, l’accès aux châteaux de la Loire ou aux parcs naturels peut être long et complexe sans véhicule personnel.
Ainsi, la voiture reste souvent indispensable pour parcourir de nombreuses régions, malgré les coûts importants, de la location du véhicule au carburant, des péages autoroutiers au stationnement. Avec aussi des contraintes, particulièrement en période de fortes fréquentations. Par exemple, L’autoroute A7, surnommée l’Autoroute du Soleil, enregistre régulièrement des embouteillages monstres aussi bien en été que durant les week-ends et vacances scolaires, affectant considérablement l’expérience des vacanciers.
En parallèle, la saturation des grands hubs de transport, comme les gares parisiennes ou les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly, pose également problème, de part la centralisation du transport international en France : en 2023, près de 55% du trafic aérien est concentré sur Paris. En période de forte affluence, ces infrastructures souffrent de retards, de files d’attente conséquentes et de conditions de voyage parfois inconfortables.
Face à ces défis, la question de la mobilité douce, incluant les vélos et les trottinettes, mérite d’être approfondie, tout comme l’interopérabilité des transports entre les territoires. De nombreuses collectivités locales s’efforcent de développer des pistes cyclables et des solutions partagées, mais la couverture demeure inégale et les obstacles administratifs nombreux. Une amélioration globale des transports, tant en termes de qualité que de coût, semble donc indispensable pour fluidifier les déplacements et offrir une expérience touristique plus sereine.

Les défis environnementaux et climatiques
Le tourisme en France, bien que vital pour l’économie, exerce une pression importante sur les écosystèmes et les ressources naturelles. Entre surfréquentation des sites emblématiques, pollution liée aux déplacements, et tensions avec les populations locales, les impacts environnementaux et climatiques soulèvent des enjeux majeurs. Dans un contexte de changement climatique et de quête de durabilité, il devient nécessaire de repenser les pratiques touristiques pour préserver les richesses naturelles et culturelles du pays.
Un environnement à préserver
La France, grâce à ses paysages variés et ses espaces naturels remarquables, attire chaque année des millions d’amoureux de la nature.
Toutefois, cette forte fréquentation n’est pas sans conséquences sur l’environnement et le tissu local. Le tourisme de masse entraîne souvent une saturation des sites naturels, des plages et autres sentiers de randonnée, fragilisant la biodiversité et altérant la qualité de l’expérience pour les visiteurs. L’afflux de véhicules et la gestion insuffisante des déchets dans des zones sensibles peuvent dégrader des écosystèmes déjà vulnérables. Le recours massif à la voiture pour rejoindre une destination participe également à l’augmentation de l’empreinte carbone. Le survol continu de certaines zones côtières, comme la Côte d’Azur, soulève aussi des inquiétudes quant à la pollution sonore et atmosphérique.
Cette dépendance à la voiture individuelle à l’avion, encore très marquée en France, aggrave la situation. Bien que des solutions comme le covoiturage ou les transports doux se développent, leur adoption reste marginale. L’insuffisance de pistes cyclables ou de moyens de transport respectueux de l’environnement maillant le territoire freine les pratiques durables.
Les populations locales, quant à elles, doivent composer avec ces afflux de visiteurs qui peuvent parfois engendrer des tensions. La spéculation immobilière, alimentée par les locations saisonnières à court terme, contribue à l’augmentation des prix du marché, rendant le logement inaccessible à certains habitants. Dans des régions prisées comme les Alpes ou les côtes méditerranéennes, l’excès de fréquentation peut conduire à un rejet du tourisme par les résidents, parfois excédés par la hausse soudaine de la population, la congestion des routes et les nuisances sonores.
Enfin certains sites, victimes de leur succès, voient leur authenticité se diluer au profit de services standardisés pour répondre à la demande de masse. Par exemple, en 2023, 3,2 millions de visiteurs ont été comptabilisés au Mont-Saint-Michel, générant des tensions sur les infrastructures, pour les populations locales et la biodiversité environnante.
Afin de concilier attractivité touristique et respect de l’environnement et des habitants, des mesures existent déjà : quotas de visiteurs dans certains lieux protégés, sensibilisation au tri des déchets, développement de transports doux ou encore soutien aux initiatives locales. Toutefois, la généralisation de ces bonnes pratiques reste un défi de taille pour maintenir un équilibre pérenne entre accueil touristique et préservation du capital naturel et social français.
Des réalités climatiques ignorées ?
Au cours des dernières années, la France fait face à des phénomènes climatiques de plus en plus marqués : épisodes caniculaires à répétition, inondations soudaines, tempêtes violentes ou encore sécheresses prolongées. Ces aléas ont des répercussions directes sur le tourisme, qui doit s’adapter à des conditions parfois extrêmes.
Ainsi, de nombreuses destinations autrefois très prisées en été peuvent devenir moins attractives lorsque les températures dépassent régulièrement les 40 degrés, rendant les visites culturelles ou même la simple détente en extérieur éprouvantes. Les touristes, à la recherche de fraîcheur et de confort, pourraient se tourner vers des pays ou des régions plus tempérées, entraînant un manque à gagner certain pour les professionnels du secteur dans les zones à forte concentration.
Sur le littoral, la montée des eaux constitue une menace de plus en plus tangible. Certaines zones côtières, notamment sur la façade atlantique, seront confrontées à un risque accru d’érosion et d’inondation au cours des prochaines décennies. Les infrastructures touristiques implantées en bord de mer pourraient nécessiter d’importants travaux de protection, pesant sur les budgets locaux, sous réserve de faisabilité.
Dans les montagnes, le réchauffement affaiblit les glaciers et perturbe les saisons de sports d’hiver. Les stations de ski, notamment dans les Alpes et les Pyrénées, commencent à organiser la diversification de leurs activités pour compenser la réduction de l’enneigement, sans aucune solution miracle voire au détriment de l’environnement, avec par exemple la multiplication des canons à neige et de leurs consommations excessives en eau.
Malgré ces constats, l’adaptation reste insuffisante. La climatisation n’est pas toujours installée ou adaptée dans les hôtels et les lieux publics, ce qui rend éprouvant pour les touristes comme les habitants les périodes caniculaires. L’éco-conception et la résilience des bâtiments ne sont pas systématiquement pensées pour encaisser des événements climatiques extrêmes. De plus, la sensibilisation des professionnels du tourisme aux enjeux climatiques reste variable selon les régions, malgré les initiatives de certaines collectivités locales.
Pour faire face à ces défis, un travail de fond est nécessaire à tous les échelons : planification urbaine intégrant les risques, promotion de modes de transport plus respectueux de l’environnement et développement de sites touristiques résilients aux aléas et mieux répartis sur le territoire. À terme, l’enjeu est de maintenir la France comme une destination attractive, tout en préservant son patrimoine naturel et en protégeant les populations locales et les voyageurs.

Qualité des services, défis sociaux et sécurité
En dépit de son attractivité, le tourisme en France est freiné par des problématiques variées : qualité inégale des services, hausse des prix saisonnière, grèves impactant les usagers et manque d’accessibilité. À cela s’ajoutent des enjeux de sécurité, notamment dans les grandes villes et les lieux très fréquentés, où les touristes peuvent être confrontés à des vols ou des arnaques. Ces défis combinés impactent l’expérience des visiteurs, appelant à des efforts pour garantir un tourisme plus sûr, inclusif et équitable.
Une expérience touristique inégale
Malgré un riche patrimoine culturel et paysager, l’expérience des visiteurs en France peut parfois être entachée par une offre de services inégale et des infrastructures insuffisamment adaptées. Les hauts lieux touristiques, à l’image du Mont-Saint-Michel ou du château de Versailles, connaissent fréquemment des périodes de forte affluence qui nuisent à la qualité de la visite. Loin du calme et de l’authenticité recherchés, les touristes doivent composer avec de longues files d’attente, des espaces bondés et des tarifs qui grimpent en haute saison. Cette affluence, souvent qualifiée de surtourisme, entraîne par ailleurs une érosion de l’atmosphère conviviale qui faisait la réputation de certaines destinations.
Sur le volet de l’hébergement et de la restauration, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF*) rapporte régulièrement des plaintes de consommateurs mécontents. Propreté douteuse, tarifs excessifs ou encore publicité mensongère figurent parmi les réclamations les plus fréquentes.
Parallèlement, le manque de personnel formé et sensibilisé à l’accueil de différents publics (familial, senior, personnes en situation de handicap…) peut constituer un frein à la satisfaction globale. Les voyageurs étrangers, par exemple, se sentent souvent délaissés face au peu d’efforts fournis pour proposer des informations multilingues dans certains établissements.
Par ailleurs, la question de l’accessibilité se pose avec acuité : bien que la loi française impose des normes en faveur des personnes en situation de handicap, nombre de sites historiques ou d’hébergements demeurent difficiles d’accès, faute d’aménagements adaptés. Les informations sur ces dispositions sont souvent lacunaires, compliquant la préparation du voyage pour les personnes concernées. Pour remédier à ces lacunes, plusieurs acteurs touristiques tentent de rehausser le niveau de service. Des dispositifs d’accueil spécifiques, des formations destinées aux professionnels ainsi que des labels de qualité et d’accessibilité se développent un peu partout dans l’Hexagone.
La problématique social et sécuritaire
Au-delà de la qualité de service et de l’environnement, le tourisme en France fait face à des enjeux économiques et sociaux qui influencent directement la capacité de chacun à partir en vacances ou à accueillir des visiteurs dans de bonnes conditions. Le pouvoir d’achat en baisse pour une partie de la population limite l’accès aux loisirs et aux séjours. Les prix de nombreux hébergements, activités ou transports ont en effet tendance à grimper pendant les périodes de congés, rendant les vacances prohibitivement onéreuses pour certains ménages modestes. Cette situation renforce les inégalités face au tourisme et nourrit un sentiment de frustration chez ceux qui n’ont pas la possibilité de partir.
Par ailleurs, la France est régulièrement confrontée à des conflits sociaux qui touchent directement les transports. Les grèves à répétition dans le secteur ferroviaire ou aérien perturbent considérablement la mobilité, laissant parfois les voyageurs dans l’incertitude. Ces mouvements sociaux ont un impact significatif sur la fréquentation touristique comme pour la mobilité quotidienne, poussant certains visiteurs à se tourner vers d’autres destinations pour éviter les désagréments. Les professionnels du tourisme s’inquiètent également de l’effet d’image : la crainte de perturbations régulières peut dissuader des voyageurs étrangers moins enclins à prendre des risques.
Enfin, la sécurité demeure un enjeu crucial. Dans des zones urbaines fréquentées comme Paris ou la Côte d’Azur, la délinquance visant les touristes (vols à la tire, arnaques sur les locations de vacances, etc…) est une réalité en constante augmentation qui ternit la réputation du pays. Les autorités locales et nationales tentent d’apporter des réponses, notamment via un renforcement de la présence policière sur les sites sensibles et la mise en place de campagnes de prévention. Avec des agressions contre les étrangers en constante augmentation, +97% en 7 ans d’après le ministère de l’intérieur, la perception de l’insécurité peut persister, incitant certains voyageurs à redoubler de vigilance ou à se rabattre sur d’autres destinations jugées plus sûres.
Ces défis économiques et sociaux, loin d’être insurmontables, demandent une approche globale et concertée. Des politiques publiques visant à soutenir le tourisme social, à renforcer la formation des forces de l’ordre ou encore à mieux anticiper les conflits dans les transports pourraient contribuer à rendre le tourisme plus inclusif et moins anxiogène pour tous. L’enjeu est de taille : conserver un équilibre entre la valorisation de l’exception française et une modernisation continue des infrastructures et du service au public.

Les obstacles à un tourisme de qualité en France sont multiples et variés, allant des infrastructures aux enjeux environnementaux. Pour relever ces défis, plusieurs solutions méritent d’être envisagées : améliorer la couverture numérique, renforcer les alternatives aux véhicules individuels, promouvoir un tourisme durable et accessible, et moderniser les outils numériques. Ces mesures, combinées à une meilleure coordination entre les acteurs du secteur, pourraient contribuer à préserver l’attractivité de la France tout en offrant une expérience de qualité pour les touristes et les résidents.
Aller plus loin ?
Plusieurs études récentes mettent en lumière les défis auxquels le secteur touristique français est confronté, notamment en matière de qualité des services, de surtourisme, de durabilité et d’accessibilité. Voici notre sélection pour approfondir le sujet :
- Perception du tourisme par les résidents français
Une étude menée par Atout France révèle que 7 résidents sur 10 perçoivent le tourisme comme ayant un impact positif sur l’économie et l’emploi. Environ deux tiers considèrent également que le tourisme influence favorablement l’offre d’activités culturelles et de loisirs, ainsi que la préservation et la mise en valeur du patrimoine historique.
ATOUT FRANCE ↗
- Tourisme durable en France
Bien que le tourisme représente près 8 % du PIB en 2023, les activités touristiques de loisirs et d’affaires contribuent aux émissions de CO2 et à la pollution, avec un impact significatif sur le changement climatique. L’agence appelle à une véritable transition écologique du secteur.
AGENCE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ↗
- Stratégie nationale pour gérer les flux touristiques
Le ministère de l’Économie a lancé une stratégie nationale pour faire face aux pics de fréquentation qui touchent certains territoires français, visant à mieux gérer les flux touristiques et à promouvoir un tourisme durable.
MINISTÈRE DES FINANCES ↗
- Pratiques françaises pour une mobilité touristique durable : Le Cerema a publié un rapport sur les enjeux du développement d’une offre alternative à l’automobile pour les déplacements touristiques, mettant en avant les problématiques environnementales liées à la destruction du milieu naturel, la dégradation de la qualité de l’air et les nuisances sonores.
CEREMA ↗
- Typologie des consommateurs français en matière de tourisme durable : Une étude présente une typologie des consommateurs français, identifiant cinq profils de touristes, dont deux sont qualifiés de durables et trois de non durables, offrant des insights sur les attitudes des Français envers le tourisme durable.
HAL-SHS ↗
- Les Français et le tourisme durable
Selon une enquête de l’IFOP, 61 % des Français estiment que la préservation de la nature et de l’environnement est une préoccupation plus forte qu’avant la crise sanitaire. De plus, 44 % se déclarent prêts à payer plus cher leur séjour afin de voyager de manière responsable et respectueuse de l’environnement.
IFOP ↗
Voyage+
- Loisirs, tourisme, sport : fiches DGCCRF